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Au bout de sa majestueuse allée de tilleuls, Château Soutard se dresse majestueusement. Ses murs centenaires, imprégnés des arômes du vin, racontent des histoires de passion, de savoir-faire et de dévouement transmis de génération en génération.
Sur quelques vieux papiers notariés remontant au début du XVIe siècle, les historiens trouvent les premières traces du domaine. En l’an de grâce 1513, sous le règne de Louis XII baptisé le Père du Peuple, il existait dans la paroisse de Saint- Émilion, une propriété portant le nom de Mayne de Soutard. Il s’agissait d’un bourdieu, un mot gascon qui définissait un domaine constitué autour d’une ferme et d’un moulin.
XVIe
Au bout de sa majestueuse allée de tilleuls, Château Soutard se dresse majestueusement. Ses murs centenaires, imprégnés des arômes du vin, racontent des histoires de passion, de savoir-faire et de dévouement transmis de génération en génération.
L’histoire du domaine retient le nom d’Élie Gréau, une figure locale qui occupait les fonctions d’avocat et de lieutenant de la ville. Toutefois, le vrai départ de Soutard commence avec Jean Coutures, bourgeois et Jurat de Saint-Émilion, qui achète la propriété en 1699. Sa descendance va bâtir la réussite et la renommée du château. Habile et entreprenante, sa fille Marie commence par agrandir le domaine, puis prend une décision qui fait entrer Soutard dans la cour des grands : Construire un château à la mesure de ses ambitions.
Signatures de Pierre Combret de Lanauze et de son épouse Marie Couture, fille de Jean Couture et Isabeau Guadet, devant le notaire Jaumard en août 1741.
XVIIIe
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Jean Combret se révélera être un grand vigneron et un remarquable ingénieur agricole. Aucun doute, l’homme aimait profondément la vigne et le vin. Retrouvant des vieilles méthodes de culture romaines, il fait creuser des sillons dans la pierre calcaire pour y planter de la vigne et devient un ardent défenseur de la vigne plantée en rangs. À cette époque, les pieds de vigne n’étaient pas alignés, ils étaient plantés « en foule » et poussaient de façon anarchique.
Vestige des sillons de Soutard creusés par Jean Cambret de Faurie.
1750
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Marie Couture décide de construire un château à la mesure de ses ambitions. Le corps principal de la demeure, qui affiche un XVIIIe siècle rigoureux, sera bâti entre 1741 et 1762. Pas de fantaisie, la demeure est magistrale mais affiche le dépouillement par des lignes droites et tendues qui rythment les façades, à peine interrompues par un fronton triangulaire. De l’unité et de la couleur de la pierre blonde naît une élégance naturelle qui refuse l’effet pour faire briller une vision du monde harmonieuse et raffinée. En fils fidèle, Jean Combret de Faurie poursuivra l’œuvre de sa mère Marie. Il viendra embellir la demeure en créant un parc d’agrément qui apporte un espace de liberté à la propriété.
1762
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Jean Laveau, un viticulteur surdoué qui fut durant un quart de siècle l’un des plus importants viticulteurs de Saint-Émilion, rachète la propriété et y fait merveille. À sa mort, ses terres sont réparties dans sa proche parenté, dont Jeanne du Foussat de Bogeron qui apporte Soutard en dot lorsqu’elle épouse Michel des Ligneris en 1919. La descendance de cet ingénieur agronome gouvernera les destinées de la propriété jusqu’en 2006.
Publicité des château Soutard et Badette 1935.
XIXe
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AG2R La Mondiale, déjà propriétaire des Châteaux Larmande (Grand Cru Classé) et Grand Faurie La Rose (Grand Cru), deux domaines contigus à Soutard, rachète alors la propriété avec l’ambition de voir s’épanouir ce magnifique fleuron. La propriété fait alors 27 hectares, dont les contours du vignoble (22 hectares d’un seul tenant) restent inchangés depuis plus d’un siècle.
2006
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En 2009, le Château Cadet-Piola, tout proche, rejoint les vignobles AG2R LA MONDIALE et porte ainsi la superficie à 60 hectares dont 30 hectares sur le plateau de Saint-Émilion. Depuis le classement de 2012, Cadet-Piola fait partie intégrante de Château Soutard et chacun des trois vins restants les Grands Crus Classés Soutard et Larmande, ainsi que le Grand Cru Grand Faurie La Rose continuent à être vinifiés dans leurs propres chais.
2009
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Les roses sont très importantes à Soutard, elles bornent encore nos vignes, présence très utile car autrefois utilisées comme alerte microbiologique. Nous retrouvons ces boutons de roses, sur les moulures et les plafonds, dans de nombreuses pièces de la maison. Pour continuer dans cette idée, nous avons décliné ces motifs dans les chais et le caveau, dans de nombreux éléments de décoration. Telles des perles de rosée, les boutons de roses en cristal nous rappellent les matinées de rosée printanière et en métal un luxueux collier.
2010
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En 2011 est entrepris sur le château une rénovation respectueuse, sobre et élégante des chais en travaillant avec des artisans locaux pour respecter l’âme de Soutard. La première phase de travaux a couvert les deux ailes, à l’architecture de ferme viticole, l’une d’entre elles abritant le nouveau cuvier et l’espace d’accueil. La seconde phase commence à l’été 2014 pour redonner sa splendeur XVIIIe aux espaces de vie et de réception du château lui- même. En septembre 2015, les portes de la maison s’ouvrent sur une splendide rénovation respectueuse de l’histoire de cette maison.
2011
CHÂTEAU SOUTARD
